Merkel, l'amie inconnue de Rabhi (ou « Y en a qui font leur taf. »)

En France, le mouvement des Colibris, initié par Pierre Rabhi prend de plus en plus d'ampleur pour répondre aux problèmes actuels de la mondialisation. Le principe s'explique avec cette légende amérindienne où le colibri travaille pour éteindre un feu de forêt avec des petites gouttes alors que les autres animaux restent passifs. En face de l'étonnement du tatou, le colibri répond : « Je fais ma part. »

En Allemagne,en Autriche et ailleurs, il y en a aussi qui font leur part, face au défis que pose la crise des réfugies. "Wir schaffen das!" (« On y arrive ! ») est la devise de Merkel qui est d'un côté soutenue par de nombreux opposants politiques de la gauche, comme p.ex. Joschka Fischer des verts, l'ex-ministre des affaires étrangères mais de l'autre côte délaissée voir attaquée par de nombreux collègues de son propre parti. Dans le peuple également, cette affaire provoque un clivage et une polémique inconnus en Allemagne depuis la crise de l'entre-guerre.

Ce n'est pas sûr qu'elle y arrivera car son histoire nous montre qu'il ne pas si simple pour le petit colibris (ou la grande Merkel) de faire sa part. Coincé entre le pression du haut et celle du bas, il risque même de se faire écraser par certains pendant que d'autres restent passifs.

Très certainement ayant marre d'être confronté au « bon exemple des allemands », ce serait aujourd'hui plus que jamais la bonne occasion de s'en inspirer.

Allez, les bleus ! ;-)
Merci ! Danke! Choukran !