Donnerstag, 14. März 2024

L'endométriose et la psyché (traduit de l'allemand https://www.jalilah.de/endometriose-und-psyche/)

 Le combat d’une maladie

(article en allemand de Konstantina Vrontou, thérapeute holistique à Munich, publié le 25 octobre 2022 https://www.jalilah.de/endometriose-und-psyche/, traduit par Michael Beckert les 14 mars 2024)

Ce que fait l’endométriose avec la psyché et ce que peuvent être les causes psychiques qui conduisent à l’endométriose.


A quoi te défie cette maladie et à quoi elle t’invite ? Le t’as-tu déjà demandé ?


Que fait l’endométriose avec la psyché ?


Le soupçon voire le constat d’une endométriose est une nouvelle désastreuse pour beaucoup de femme. Certaines femmes ont beaucoup de douleurs et ont peur de la prochaine menstruation. Les douleurs peuvent être aussi forts que des douleurs d’accouchement et rendre impossible un quotidien normal. D’autres ont des douleurs chroniques ou des douleurs lors du rapport sexuel qui assombrir la vie entière. Ceci a des conséquences énormes sur la joie de vivre, l’estime de soi et empêche une vision positive sur la vie et l’avenir.


Mais même quand il n’y a que peu ou aucun désagrément, il est difficile de gérer la diagnose d’une endométriose car c’est une maladie inquiétante. Quelque chose se passe dans l’abdomen et l’on ne sait pas exactement où, quoi et pourquoi.


On ne sait pas d’où elle vient, que sont les causes et les possibilités de traitement ne sont pas très satisfaisantes non plus. On ne sait pas non plus où cela va nous emmener et comment cela va se développer.


Et surtout, on ne sait pas comment on peut agir contre. Cela créer des sentiments d’impuissance et de détresse.


Du point de vue de la médecine chinoise, l’endométriose conduit à la stagnation du sang. Le sang est vu comme porteur matériel de la conscience. Quand le sang stagne, la même chose arrive à la conscience et aux émotions. On peut comparer cela à une voiture qui s’est arrêter contre un mur et l’on appuie sur accélérateur pour continuer d’avancer. Mais rien ne se passe. Tout au contraire, plus on accélère, plus cela s’empire. D’un point de vue psychologique, une stagnation de sang conduit à une situation sans issue. Peu importe ce que l’on fait, il n’y a pas de solution. On ne voit plus la forêt, cachée par tous les arbres [expression allemande]. Impuissance et détresse. Le sentiment de ne pas pouvoir s’aider, de ne pas réellement avancer. La confiance en soi peut en souffrir.

Ces émotions là peuvent envahir des femmes qui ont de l’endométriose. Seulement par la nature de la maladie. La stagnation de sang peut conduire à de tels états d’émotion.


Mais que conduit à la stagnation de sang ?


Quelles circonstances psychologique conduisent à l’endométriose ?


Les causes psychologiques des maladies sont aussi variées que les personnes elles-mêmes. C’est pour cela que l’on ne peut pas généraliser. Et pourtant, il y a des indices qui peuvent donner une orientation pour trouver une idée de la chose.


L’endométriose est une maladie liée à des émotions internes profondes. Avec des sujets refoulés qui sont difficiles à saisir. Il y a une partie qui ne peut pas se défendre, qui admet qu’il y a quelque chose qui se répand qui n’a ni sens ni utilité. Cela t’enlève de l’énergie ; et une partie de toi l’admet.


Qu’est-ce que cela pourrait être ? Dans quels domaines de la vie dis-tu oui, alors que tu voudrais dire non ? Peut-être que tu ne le sais même pas parce que le non est refoulé tellement profondément que tu ne viens même pas à l’idée de te demander ce que tu veux vraiment.


Il y a autant de sujet que nous ne mettons pas en question. Il va de soi, de faire certaines chose d’une certaine façon et de vivre notre vie d’une certaine façon. Cela se passe parce que tout le monde le fait l’a toujours fait ainsi. C’est sont des chemins battus et nous les prenons comme des somnambules, sans venir à l’idée de les mettre en question. « C’est ainsi. » Mais t’as-tu déjà demandé pourquoi et qui dit cela ? Peut-être que ton intérieur profond veut quelque chose d’autre. Peut-être que tu voudrait te promener sous la pluie au lieu du soleil. Peut-être que tu veux tout un autre travail, tout un autre partenaire, tout une autre vie mais tu n’en a pas encore la moindre idée.


Normalement, l’endomètre à la fonction de nourrir un enfant, de l’aider à grandir jusqu’à ce qu’il puisse vivre seul. Dans un sens figuré, ce sont tes pensées, idées et impulsions créatrices que tu devrais nourrir jusqu’à ce qu’elles soient mures pour les libérer dans le monde. Mais quelque chose en toi ne le permet pas. La question que tu peux te poser : Ce sont quelles impulsions créatrices que tu opprimes ? Quelles impulsions n’ont pas le droit de voir la lumière, de naître et cherchent donc d’autres chemins à la place qui sont fatals.


Où t’adaptes-tu trop ? Et surtout, où te bas-tu contre ta nature féminine ?


L’endométriose – un combat intérieur


Il y deux forces opposées qui se battent en toi. Ce sont lesquelles ? C’est l’adapté et l’inadapté. Une partie qui dit Oui et l’autre qui dit Non et aucune des deux ne gagne. Pour les deux, il y a de bonnes raisons et les deux sont fortes, aucune ne cède. Peut-être que beaucoup est mis en jeu.


De quoi as-tu peur ? Si tu n’avais pas cette peur, qui serais-tu ? Comment tu vivrais ? Comment tu agirais ?


La nature féminine


L’endométriose est une maladie de la féminité primitive. L’on associe la féminité à la tendresse, la douceur, la fibre maternelle, la flexibilité, la beauté, la délicatesse, la bonté, la gentillesse, la sensualité et la souplesse. Mais cela est seulement une partie de la nature féminine. L’autre partie, on n’a pas beaucoup envie de la voir, car elle est dangereuse, violente et terrifiante. C’est une force primitive : la persistance, la ténacité, la résistance, la férocité, la capacité de défendre, d’endosser de se battre pour quelque chose. Cela aussi sont des qualités féminines. Si les femmes n’avaient pas ses qualités, il n’y aurait pas d’humanité.


Lors d’une grosses et d’un accouchement, des forces incroyables sont à l’œuvre. Si nous n’avions pas ces qualités, nous ne pourrions pas vivre cela.


Depuis de millénaires, nous vivons dans le patriarcat et l’on nous a dé-éduquer ses qualités féminines primitives. Une femme qui vit et montre ces qualités n’est pas considérée comme féminine. Une femme qui paie de sa personne (en allemand : « qui fait ses preuves d’homme ») n’est pas une femme. Quelle aberration ! Une femme ne fait pas ses preuves d’homme mais ses preuves de femme.


Si cela ne t’est pas évident que tu as le droit d’être ainsi, que même tu dois être ainsi pour être toi-même, un grand combat fait rage en toi. Celui-ci se manifeste en tant que maladie si il a été déplacé tellement loin dans la sous-conscience que tu ne t’en rends même pas compte.


Des questions que tu peux te poser : Est-ce que je me réprouves, quand je ne suis pas « typiquement féminine » ? Quand je suis combattante, tenace, bruyante, forte et inadaptée ? Qu’est-ce que je retiens ? Où est-ce que je me montre différemment que je le suis ? Où est-ce que j’agis différemment que je le veux ? Où est-ce que je me réprouves ?


L’invitation


L’endométriose est une invitation de retrouver ta nature féminine sauvage. D’être authentique et franche. De t’assumer et de te nourrir toi-même. De vivre ta créativité tel que cela te va. De cultiver et de mettre à la lumière tes enfants intérieurs, tes idées créatrices au lieu de les condamner dans l’obscurité. Dans la cavité abdominale, où ils n’ont aucune chance de prospérer et ne causent que du dégât. Ne fais pas cela.


Tu es invitée à plonger profondément dans tes rêves et désirs et à trouver ce que tu veux vraiment, qui tu es vraiment et d’avoir le courage de mettre cela au monde.


Examine donc ta vie et demande toi pour toutes les choses que tu fais si c’est cela, ce que tu veux vraiment, si cela est vrai ce que tu vis et comment tu vis. De quoi est faite ta vie ? Mets le à la lumière.


Impuissance et détresse


Des sentiments d’impuissance et de détresse sont étroitement liés à endométriose. Cela n’est pas toujours visible au premier regard. Mais examine une fois dans quels domaines de ta vie tu te sens impuissante. Où te soumets-tu parce que tu crois ne pas avoir la force, la capacités et les moyens de changer la situation ? Examine si cela est réellement vrai. Quelles circonstances ont contribué à te plonger dans de tels sentiments d’impuissance et de détresse ? Sache que cela n’est plus vrai. C’est juste un sentiment, une conviction qui s’est installé en toi un jour et que tu peux aussi bien faire disparaître.