Freitag, 11. Dezember 2020

Tragödie

 Und dann wollte er ihr noch sagen: „Ich habe unsere Liebe nicht allein zerstört.“ Aber da war sie schon weg.

Er blieb noch eine Weile. Er wusste nicht, wie weit sie schon war, wie lange sie schon unterwegs war, denn sie hatte sich ohne sein Wissen schon einen Vorsprung verschafft. Dennoch war er sich sicher, dass sie ihn gehört hatte, und er hoffte darauf, dass sie auf seine letzten Worte reagieren würde. Auf diese demütige Bitte um Vergebung des sonst so stolzen Königs. Auf dieses Angebot der Versöhnung und der Verständigung.

Aber sie reagierte nicht. Ab und zu vergewisserte sie sich, dass er noch da war, dass dieser einst so schöne und nun unsagbar traurige Ort noch mit Liebe und Hoffnung gefüllt war. Und das beruhigte sie, und sie konnte ihren Weg fortführen.

Und dann verstand er, dass es sich um eine Tragödie handelte: So lange er hier blieb, so lange sie ihn hier sehen würde, würde sie seine Worte nicht wahr nehmen. Sein Bleiben verstünde sie als Zeichen ihrer Liebenswürdigkeit und ihrer Unschuld. Erst mit seinem Verschwinden wäre es ihr möglich, sich selbst in Frage zu stellen.

Er ging.

Und nun war es an ihr die unsagbare Traurigkeit dieses einst so schönen Ortes allein auszukosten.

Dienstag, 21. April 2020

La désobéissance civile et le confinenement


CherEs amiEs, cherEs concitoyenEs,

Connaissez-vous le concept de la « désobéissance civile » ?
Elle a sans doute été évoquée pas mal pendant le mouvement des gilets jaunes, pendant une période où je n’étais pas en France, donc je ne sais pas à quel point vous êtes familiers avec cette idée.
Alors, pour reprendre aux bases, j’ai envie de vous raconter d’où cela vient, en tout cas selon ce que j’ai appris moi, personnellement.
Le terme en lui-même a été forgé par Henry David Thoreau, un écrivain et philosophe Américain. Il a rédigé tout un essai là-dessus, en 1849, à peu près au même moment que Marx a rédigé son Manifeste communiste (1848). Pendant mes études, j’ai saisi l’occasion de comparer les deux discours, et cela m’a convaincu profondément que la voie libérale et pacifiste de l’Américain est bien plus efficace (à long terme) pour changer le monde que celle proposée par l’allemand – organisée, massive et violente (la révolution du prolétariat). Selon moi, la désobéissance est la seule valable. C’est la voie des Colibris ! Chacun fait sa part.
Thoreau, en 1848, a refusé de payer ses impôts à l’état Américain puisque ce dernier les aurait utilisés pour financer sa guerre contre le Mexique. En plus, Thoreau était généralement contre la politique du gouvernement, qui, à ce moment là, était toujours en train de profiter du système d’esclavage. Thoreau a accepté d’être emprisonné pour cet acte de désobéissance.
On pourrait dire que l’action n’a servi à rien puisque les États-Unis ont fini par gagner cette guerre et le Texas, qu’ils ont annexé du Mexique à cette occasion fait aujourd’hui toujours partie de leur territoire. Si, de l’autre côté, l’esclavage a été abandonné officiellement 18 ans plus tard, on peut légitimement douter de l’impact de l’action de Thoreau.
Mais il y a d’autres impactes que l’on attribue à Thoreau et son concept de la désobéissance civile : Le Civil Rights movement de Martin Luther King et le mouvement de beatniks /Hippies contre la Guerre au Vietnam. Enfin aussi le mouvement de la résistance passive (et pacifique) de Ghandi et l’indépendance de l’Inde de l’Empire Britannique qui en a résulté. Ghandi a, par exemple, incité les Indiens à brûler leurs passeports britanniques et à ne pas suivre les ordres de l’autorité colonisatrice. Le résultat est quand même merveilleux, non !?
On pourrait douter que Ghandi avait besoin de Thoreau pour être inspiré car ce dernier et les autres philosophes Américains de son époque (les transcendantalistes, comme on les appelait) ont de leur côté plutôt été influencés par des courants spirituels venant de l’Inde comme le Bouddhisme, l’Hindouisme mais aussi le Taoïsme. Cependant, Ghandi fait explicitement louange à Thoreau et son essai sur la Désobéissance civile, qu’il a même traduit pour un journal indien.

Pourquoi cela m’occupe l’esprit actuellement et pourquoi ai-je envie de le partager avec vous ?

Parce que je suis actuellement désobéissant aux ordres de l’état français et je me demande, comment je réagirais si un policier m’arrêtait sur mon chemin à la boulangerie et me mettait une amende pour avoir permis à mes enfants de m’accompagner à vélo. Ou s’il m’attrapait à 2,5km de mon domicile en train de faire un footing en pleine nature. Ou s’il n’acceptait pas que je raye la date de la veille sur mon attestation de sortie pour la remplacer par celle du jour même ?
Est-ce que je serais prêt à refuser de payer cette punition injustifiée et insensée à mes yeux ? Est-ce que je serais prêt à supporter d’éventuelles conséquences jusqu’au bout, impliquant éventuellement de devoir payer des frais supplémentaires, qui impacteraient ainsi lourdement sur le budget familial ? Est-ce que je serais prêt à aller en prison et ainsi renoncer à ma liberté personnelle et surtout à négliger mon devoir de père de famille ?
Et si je le faisais, est-ce que cela pourrait avoir une conséquence sociétale et politique ? Est-ce que cela pourrait inspirer d’autres personnes à désobéir à leur tour ? Pour signaler aux autorités que nous ne sommes pas d’accords avec leurs ordres et que nous sommes capables d’agir d’une façon raisonnable et responsable par notre propre conscience ?
Car il ne s’agit pas négliger toutes les mesures et « gestes barrières » mis en place pour gérer la situation sanitaire nationale déplorable. Il s’agit de réclamer le droit d’être traité comme une personne adulte et mature, capable de se comporter de façon civique et citoyenne sans que l’on nous impose des mesures généralisées qui font éventuellement sens dans quelques cas mais certainement pas partout, à tout moment et pour tout le monde.

Une règle doit avoir un sens. L’objectif de toute règle est de gérer le vivre ensemble des êtres humains, en limitant la liberté de certains pour assurer celle des autres.
Ne pas devoir passer une rue quand il y a un feu rouge, par exemple, assure aux autres de pouvoir passer à leur tour, sans risquer un accident. Mais est-ce qu’il est sensé de suivre cette règle toujours, inconditionnellement ? Quand, par exemple, à 4h du matin, vous rentrez chez vous d’une fête. A pied. Vous êtes seulE dans la rue. Il pleut des cordes. Vous arrivez à un feu rouge. Un feu rouge de piéton, évidemment. Pas de voiture. Vous êtes déjà mouilléE jusqu’aux os. Attendriez-vous que le feu passe au vert ? Si oui - bravo ! Vous feriez preuve d’un grand esprit de citoyenneté. (Vous pourriez même demander la nationalité allemande. Ou suisse ;-) )
Si non - bravo ! Vous avez un esprit critique et du courage d’agir d’une façon émancipée. A désobéir. Parce qu’il y a des situations où une règle ne remplit pas sa fonction. Si vous êtes seulE, cette règle ne peut régler le vivre ensemble. Elle n’a pas de sens dans cette situation particulière.
Et même : Elle peut avoir un effet négatif. Imaginez-vous que, en attendant devant ce satané feu rouge (qui semble être défectueux puisque cela fait déjà 20 minutes qu’il reste bloqué sur le rouge), soudainement, vous entendez des coups de feu autour du coin. Des cris. Des agressions. Des pas précipités en votre direction. Et puis le Terminator qui fait apparition… La règle du feu rouge vous empêchera de faire tranquillement la grasse mat’ ce jour là.
Vous trouvez peut-être que je m’emporte. Mais moi, je trouve que certaines règles du confinement valent la comparaison. Restez chez vous – vous sauvez des vies ! Je trouve cela scandaleux de vouloir faire croire aux gens une telle sottise. Respectez des gestes barrières, éviter le contact risqué, confiner des malades, soigner des malades etc. - oui, cela peut sauver des vies. Mais comment peut-on inculquer aux gens d’être fiers de sauver des vies en regardant netflix et youtube chez soi ? Comment je sauverais des vies en évitant un footing tout seul en forêt, 2,5km de chez moi ? En évitant d’aller à la plage ? A la rivière ? A la boulangerie avec mes enfants ? (qui m’attendent toujours dehors en gardant une distance suffisante vis à vis des autres.)
Et même : Il peut y avoir un effet négatif. Si je croyais en cette devise généralisée que je puisse sauver des vies en restant chez moi, j’éviterais de sortir à l’air libre, j’éviterais l’activité physique habituelle, j’affaiblirais ainsi mon système immunitaire. Je nuirais aussi à mon bien-être psychologique. Je me couperais de liens sociaux. Je déprimerais. Je mettrais ma santé en danger, et celle de mon entourage.
Vous savez que la Suède (et plein d’autres pays) ne confine pas ? Même les écoles sont restées ouvertes. Et pourtant, il y a la moitié du nombre de cas et de morts qu’en France (en pourcentage !). https://www.worldometers.info/coronavirus/
J’accorde qu’une comparaison n’est pas toujours utile mais comment cela peut fonctionner en Suède ? Parce que même sans confinement imposé par une autorité, ces êtres humains vivant sur le territoire suédois (semblables néanmoins à ceux que l’on rencontre sur le territoire français) ont une forte volonté de survivre à cette période incertaine. Ils ont également une forte volonté de protéger leur entourage « à risque » d’un danger de mort évitable. Et quand on leur laisse la liberté d’appliquer au bon moment les bonnes règles de vivre ensemble (que l’on leur a communiquées au bon moment d’une façon bienveillante et confiante auparavant) … sans blague - ils le font.
Malheureusement, certainEs (françaisES !) pensent que les françaisES n’en seraient pas capables. Qu’ils ne seraient pas volontairEs pour le faire. Visiblement, les autorités sont de cet avis, par exemple mais pas que.
Je ne suis pas d’accord. La majorité d’entre nous est dotéE d’un esprit raisonnable et responsable. Et cette partie-ci est aussi assez responsable, assez bienveillante et assez capable de raisonner et d’éduquer ceux qui ne le sont pas encore. Ce serait une belle occasion d’apprendre le vivre ensemble d’une façon émancipée et respectueuse.
Je ne réclame pas le retour au stade « normal » actuellement. Je ne réclame pas la liberté de pouvoir aller au Tour de France, au Festival de Cannes ou au Hellfest en ce moment. Je voudrais juste que l’on nous accorde un peu d’égard, un peu de considération et un tout petit peu de droit d’intervention.
Traiter le peuple plus comme de véritables adultes, capables de faire des choix responsables, aiderait aussi à faire baisser la frustration et la tension chez les personnes le plus touchées par ce confinement. (Attention au potentiel dans les cités !)
Avant de finir, j’aimerais revenir sur la Désobéissance civile de Thoreau et un détail important : Parfois, on utilise aussi le titre On the Duty of Civil Disobedience donc Sur le devoir de désobéissance civile. Pourquoi alors, ce serait non seulement une possibilité mais éventuellement un devoir de désobéir au gouvernement ?
Étant donné que nous sommes des personnes dotées d’un esprit raisonnable et mature, capables de distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal ; capables de distinguer entre une règle utile et une règle nuisible pour nous-mêmes et l’ensemble de la population, dans ce cas, aurions-nous le droit de continuer à nous plier à des règles nuisibles ? Juste par peur d’être réprimander? Ou aurions-nous le devoir de nous révolter contre ce que nous reconnaissons comme mauvais ?
De ne pas se rendre en forêt en ce moment ou de remplir une attestation de sortie pour éviter de payer 135€ est relativement facile à accepter. Il faudrait cependant avouer que nous suivons cette règle non pas par une conviction de pouvoir ainsi sauver des vies mais uniquement par pression extérieure. Qu’aurions-nous fait alors à une époque (pas si) lointaine (que ça) où il existait des règles semblables à celle-ci : « Recensement de population ! Signalez aux autorités si vous hébergez des juifs chez vous. Signalez également des voisins qui le font ! Sous peine d’amende de 135€ en cas de négligence. »
Sans connaître l’idée derrière cette règle, sans être convaincuEs de l’utilité de cette règle pour notre propre bien-être, celui des juifs ou celui de l’ensemble de la population … mais avec la menace d’une punition du pouvoir, nous serions-nous plier à suivre cette règle ?
C’est pour cela que Thoreau nous parle du devoir morale de désobéir au gouvernement quand nous nous rendons conscients que celui-là dévie du bon chemin, peu importe si c’est par inadvertance, ignorance ou (mauvaise) intention.
Ceci est notre pays (ou le vôtre) et non pas celui du gouvernement. La fonction du gouvernement est de gérer (au mieux) le vivre ensemble et les ressources du pays (nos ressources !). Quand nous estimons que ceci n’est pas le cas, nous devrions alors désobéir et exercer notre droit (et notre devoir !?) d’intervention.

Ceci n'est pas sensé être une incitation à la désobéissance civile mais une incitation à la réflexion personnelle et de prise de conscience.

Merci pour votre attention !

Montag, 30. März 2020

Instructions pour une cure de jeûne sec de 9 jours selon le Dr. Sergei Ivanovich Filonov

site original, en anglais : https://academy.cogitality.com/diy-healing-dry-fasting/

 

9 jours de jeûne sec avec Sergei Filonov

Même si jeûner paraît être une mode relativement nouvelle, on le pratique déjà depuis des milliers d’année. Jeûner à des fins spirituelles est une des traditions les plus anciennes et les plus répandues dans le monde entier et fait toujours partie de quasiment toutes les grandes religions. Jesus Christ, le Bouddha et le prophet Mohammed partageaient tous la croyance que le jeûne aurait le pouvoir de guérir. Cependant, les humains ont été familiers avec le jeûne comme moyen d’assainissement holistique bien avant le surgissement des religions organisées. Le médecin grecque Hippocrate écrivait déjà : « de manger quand tu es malade, c’est de nourrir ta maladie ». Un autre historien et philosophe grecque, Plutarque, partageait les mêmes sentiments concernant le jeûne. Il écrivait : « au lieu de prendre de la médecine, il vaut mieux jeûner aujourd’hui ». Les bénéfices de jeûner peuvent être ressentis sur tous les niveaux de la vie, que ce soit concernant sa condition physique, mentale ou spirituelle.
Dr. Sergei Ivanovich Filonov est expert de jeûne sec de la Russie et ses conseils on été testés à travers le temps. Il est intéressant ici de tirer l’attention sur la différence entre le jeûne ordinaire et le jeûne sec : Lors d’un jeûne ordinaire on ne consomme pas nourriture, uniquement alors que pendant un jeûne sec, on s’abstient de la consommation de nourriture mais également d’eau. Ci-dessous, nous présentons un extraits des recommandations concernant 9 jours de jeûne sec selon Filonov, accompagné d’explications biologiques approfondissantes du procès en cours.